Sous-commissions 2016

Ces sous-commissions ont abordé 3 sous-thématiques  :

• Racisme et sexisme : mêmes logiques ?

Cette première sous-commission, copilotée par Vie féminine, a abordé ces deux systèmes de dominations, leurs logiques communes et la manière dont ils se déclinent. Elle a permis de réfléchir collectivement à la nature des liens qui peuvent s’établir entre ces systèmes face à une situation concrète et leurs impacts sur les aspirations multiples des femmes. Les travaux ont portés sur la construction d’un féminisme qui inclut toutes les femmes et qui veille à ce que l’émancipation des unes ne se fasse pas au détriment des autres. La construction des solidarités entre les femmes qui veulent lutter contre les différentes dominations et l’instrumentalisation du féminisme à des fins racistes sont deux sujets qui ont également été abordés lors de cette sous-commission.

•  Les inégalités en matière de santé, et plus particulièrement dans le sport.

Cette seconde sous-commission, copilotée par les Femmes Prévoyantes Socialistes, a abordé les discriminations sociales et sexuelles dans le sport, les inégalités d’accès aux pratiques sportives régulières et de hauts niveaux, le traitement médiatique différencié, la représentation au sein des instances sportives dirigeantes, l’intériorisation des normes genrées dès le plus jeune âge entrainant des inégalités en matière de santé et sociales plus large. Les travaux ont également porté sur le rapport à la maladie et les traitements qui diffèrent selon que l’on soit homme ou femme. Si certaines de ces différences sont liées à la physiologie propre à chaque sexe, d’autres sont avant tout des constructions sociales qui entrainent des inégalités en termes d’accès et de prévention.

• Les stéréotypes et la stigmatisation dans les médias et la publicité, et plus particulièrement la publicité diffusée dans les médias publics et,ou soutenue par les pouvoirs publics.

Cette troisième sous-commission, copilotée par le Conseil des Femmes Francophones de Belgique, a abordé le renforcement et la diffusion des stéréotypes sexistes à travers les médias, l’hypersexualisation et l’érotisation dans les publicités des femmes, des enfants (plus particulièrement des petites filles), des adolescentes, la banalisation de la pornographie et des violences sexuelles, les troubles de représentation du corps et la marchandisation des corps. Les travaux ont également abordé l’éducation aux médias.